En Afrique, 40 % des nouveaux gisements de gaz dans le monde ont été découverts. La demande pour le gaz naturel devrait augmenter jusqu’en 2026. Ces découvertes ont principalement eu lieu au Mozambique, en Mauritanie, au Sénégal et en Tanzanie.
La production de gaz naturel en Afrique devrait augmenter de 10 % d’ici 2026, atteignant 271 milliards de mètres cubes à cet horizon, par rapport à 246 milliards de mètres cubes en 2022. L’Afrique connaîtra ainsi la deuxième plus forte hausse de production de ce combustible fossile à l’échelle mondiale, après le Moyen-Orient (+15%), selon un rapport publié le 10 octobre par l’Agence internationale de l’énergie (AIE).
Ce rapport, intitulé « Medium-Term Gas Report 2023 », précise que cette augmentation découlera principalement de la prévision d’augmentation des volumes de gaz extraits en Algérie, au Congo, en Égypte, au Sénégal, en Mauritanie, au Mozambique et au Nigeria.
En 2022, les pays africains ont représenté environ 6 % de la production mondiale de gaz naturel. Les principaux pays producteurs sont l’Algérie, l’Égypte et le Nigeria, qui ensemble représentent plus de 80 % de la production du continent.
Au cours de l’année précédente, environ 36 % du gaz naturel produit sur le continent a été exporté vers l’Europe, qui absorbe près des deux tiers des volumes exportés par les pays africains, ainsi que vers l’Asie.
Cependant, des troubles politiques et sécuritaires ont ralenti le développement de certaines de ces découvertes majeures. Néanmoins, les pays producteurs comptent sur les récentes découvertes de gaz pour répondre aux besoins énergétiques croissants du continent à moyen terme.